Cette semaine j'ai assisté au Sommet virtuel d'écopsychologie dont le thème était l'interdépendance. A priori très éloigné de la créativité mais pas tant que ça... Pendant ces quelques jours ma conscience s'est portée sur la relation : tout est lié, la séparation est une illusion, je ne vis pas en dehors du monde, ce que je suis, je fais est en lien avec tout mon environnement. Et d'un seul coup le lien avec la créativité apparaît : je ne crée pas à partir de rien, je crée à partir de mon vécu, mes connaissances, mes émotions, etc. Ma créativité provient souvent de ma capacité à mettre en relation ce que je connais et ce que j'observe. La créativité ne surgit pas de nulle part...
Par exemple, j'ai conçu le dessin ci-dessus à partir de nombreux éléments :
C'est parti sur une envie de participer au défi Summer Fraganic organisé par Janice Kee et Jacky Lee : la proposition est d'associer un fragment à un tangle organique. J'aime les deux, alors c'est très stimulant. Et comme souvent je commence en décalé (le défi a commencé le 1er mai) et je suis à mon rythme, mon temps est précieux, j'en dispose comme cela me chante ;-)
J'avais aussi envie d'explorer les formats Bijou qu'Elena Babayants a proposés au mois d'avril ; sa délicatesse et sa fantaisie me rappellent ce qui me plaît dans les oeuvres de Maria Thomas.
Ma créativité est en relation avec la nature, le cosmos, l'univers, c'est ma toile de fond (art visionnaire, ciel étoilé, tangle organique, géométrie...).
Ma connaissance de la méthode Zentangle m'a permis de créer une tuile carrée avec une ficelle pour accueillir un fragment et le tangle organique Hollis.
L'entretien de Michel Le Van Quyen, un neuroscientifique qui vient de publier Cerveau et nature : pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde (j'ai très envie de le lire). En parlant du bleu de l'aube et du livre Habiter l'aube ou apprendre à vivre dans la splendeur de Rémy Oudghiri (j'ai très envie de le lire aussi), Michel Le Van Quyen m'a (re)donné envie de marcher à l'aube pour profiter du lever du soleil et jouer avec mes aquarelles bleue et orange doré.
Je me suis offert ce moment ce matin, je suis partie marcher à 5h30 , j'ai habité l'aube et c'était merveilleux ! J'ai croisé un lapin, un hérisson, un chat, écouté des oiseaux et le bruissement du monde. En admirant des aubépines, j'ai réalisé que leur nom avait la même racine latine 'alba' que l'aube. C'est une plante que les Celtes associaient à la fête du 1er mai, le portail de Beltane, elle sera à l'honneur lors de l'atelier en ligne "Méditation celtique" qui a lieu dimanche 15 mai. Nous y célèbrerons aussi le retour de la saison claire, l'équilibre entre le féminin et le masculin, la floraison, le soleil et la Terre-Mère.
L'aubépine et l'aube m'ont inspiré un tangle et des noms de tangle. Et puis, et puis... voilà comment filent mes jours et naissent mes idées créatives, et tout ça sans m'éloigner beaucoup de chez moi (à 30 minutes à pied de mon domicile). Je crois qu'on parle de créativité relationnelle, il faut que je creuse ce concept. Ce sera pour plus tard !
J'espère que ce court article t'aidera à prendre confiance en ta créativité. Nous avons tous cette capacité à mettre en relation. Tu ne crois pas ? Dis-nous en commentaire ce que tu en penses et si tu le souhaites, partage avec nous un exemple de ta créativité relationnelle.
Cet article t'a plu ? Je t'invite à cliquer sur le coeur en bas à droite.
Chaleureusement,
Ludivine
Comments